Wikipedista:Melanie anna/Koncepty
Francouzský institut v Praze
editovatFrancouzský institut v Praze (Institut français de Prague) je multikulturní zařízení, které tradičně sídlí v Štěpánské 35. Na této adrese najdete kromě atašé pro kulturu, vědu a školství Francouzského velvyslanectví v Praze, kteří se starají o česko-francouzskou spolupráci, také zařízení pro širší veřejnost. Mediatéku, kde si lze vypůjčit francouzské knihy, časopisy, noviny, filmy... Výstavní galerii, kde bývají výstavy týkající se nějakým způsobem Francie. Kino, kde se promítají francouzské filmy. jazykové kurzy, od roku 1989 zpoplatněné. Kavárnu Café 35. Knihkupectví prodávající francouzské knihy. CEFRES, který bádá o středoevropské historii.
Historie
editovatPrvní institut navázal na činnost Francouzské aliance (Alliance française), vznikl v roce 1920. Byl všeobecně znám jakožto Institut Ernesta Denise, jenž se o jeho založení zasloužil. Ernest Denis byl francouzský univerzitní profesor, historik, slavista, který se velmi zasazoval o vznik Československa. Rozšířil činnost Institutu, pozvedl jeho úroveň nad rámec standardních jazykových škol.
Období mezi dvěma válkami bylo dobou největšího rozkvětu Institutu, konaly se zde slavné výstavy, přednášky, bezplatné kurzy francouzštiny.
Během německé okupace a po válce byl Institut buď zavřen, anebo živořil. Teprve po roce 1989 se obnovila jeho dřívější sláva. Byl rekonstruován a v roce 1993 jej slavnostně otevřeli François Mitterrand a Václav Havel. V devadesátých letech nastalo další období rozkvětu. V roce 2010 byl reorganizován, některé aktivity byly zredukovány, objevily se však některé nové možnosti (studijní pobyty ve Francii).
Zdroje
editovat- Francouzský institut v Praze – Institut Français de Prague - oficiální stránky
- Z historie Francouzského institutu v Praze, Francouzský institut v Praze, Praha 1993
Le Lycée Claude Debussy
Le Lycée Claude Debussy à Saint-Germain-en-Laye en France était à l´origine un établissement pour jeunes filles qui accueillait surtout des Françaises mais aussi plusieurs dizaines d´élèves tchécoslovaques, boursières de l´Etat français, suite aux accords signés entre la France et la Tchécoslovaquie. Après la suppression de la section tchécoslovaque en 1973, le lycée, devenu mixte, a existé encore quelques années avant d´être définitivement fermé. Le grand parc du 24, rue Alexandre Dumas, où se trouvaient les édifices du lycée a été divisé. A la place de l´ancien internat se trouve un Centre Greta, dans l´ancien bâtiment scolaire il y a le Collège Claude Debussy.
L´Histoire de la section tchécoslovaque de Saint-Germain-en-Laye
Après la première guerre mondiale, la Tchécoslovaquie s´est appliquée à diminuer l´influence autrichienne (et allemande) aussi dans l´éducation nationale. L´enseignement de langues étrangères autres que l´allemand a obtenu le feu vert, avec le français en première position. La France s´étant engagée à aider la nouvelle République tchécoslovaque à former de nouvelles élites, soutenait ces efforts.
Dans le secondaire, l´enseignement de français a été favorisé, des sections tchécoslovaques ont été ouvertes en France - dans deux lycées de garçons: au Lycée Carnot de Dijon et au Lycée Daudet de Nîmes. L´Institut Ernest Denis (l´actuel Institut français de Prague) a vu le jour dans la capitale tchécoslovaque...
Ce n´est qu´en 1923 qu´on a fondé une section de jeunes filles au Lycée Claude Debussy à Saint-Germain-en- Laye. Elle a été fermée en 1939, réouverte en 1946, refermée en 1948, réouverte pour une courte période à la fin des années 60. Trois générations de jeunes Tchèques et Slovaques ont eu une bourse de trois ans pour étudier en France et pour passer le baccalauréat français.
Dans les années 1967, 1968 et 1969, des concours ont été organisés au niveau des dix départements tchécoslovaques, à Prague (en Tchéquie) et à Bratislava (en Slovaquie) - deux capitales qui jouissaient d´un statut départemental, et le choix a été effectué par une commission franco-tchécoslovaque. A chaque fois, douze jeunes filles sont parties pour Saint-Germain, douze garçons pour Dijon.
Pendant la "normalisation" (c´est-à-dire pendant l´occupation soviétique), la Tchécoslovaquie n´était plus intéressée à envoyer des jeunes en France. La section de jeunes filles au Lycée Claude Debussy a été supprimée la première, officiellement pour des raisons d´hygiène insuffisante.
Après "la révolution de velours" en 1989 les sections dans les autres lycées (Carnot, Daudet, devenus mixtes entre-temps) ont été récrées. Actuellement, reste la possibilité d´obtenir une bourse de trois ans, toutefois, le nombre de bénéficiaires diminue. L´organisation et le financement des séjours ont changé, à cause de la décentralisation de l´enseignement en France. Il y a une pression croissante pour une plus grande participation financière de la part de l´Etat tchèque ainsi que de la part des étudiants.