Marc Garanger

Marc Garanger
Rodné jméno	Marc Paul Garanger
Narození	2. května 1935; Ézy-sur-Eure
Úmrtí	27. dubna 2020 (ve věku 84 let); Lamblore
Povolání	fotograf a filmový režisér
Manžel(ka)	Catherine Garanger (do 2011)
Ocenění	Prix Niépce (1966)
	Některá data mohou pocházet z datové položky.; Chybí svobodný obrázek.

Marc Garanger (2. května 1935 Ézy-sur-Eure – 27. dubna 2020 Lamblore) byl francouzský fotograf.

Životopis

Narodil se 2. května roku 1935 v Ézy-sur-Eure ve Francii.^[1] V mládí navštěvoval školu Kongregaci školských bratří v Dreuxu.^[2] V roce 1953 mu jeho otec daroval fotoaparát Foca.^[3] V roce 1958 se Marc Garanger stal profesionálním fotografem na Lyonském pedagogickém institutu.^[4] Během své vojenské služby v alžírské válce, od března 1960 do února 1962, byl ve 2. pěchotním pluku v sektoru Aumale jmenován fotografem pluku. Bylo mu 25 let, když byl poslán do Aïn Terzine^[5], a vrátil se po deseti dnech s více než dvěma tisíci portréty alžírských žen, které odhalily svou tvář za účelem pořízení identifikační fotografie.^[6]

Bývalý novinář Témoignage Christian a ředitel pařížské kanceláře týdeníku Afrique Action Robert Barrat^[7] mu poradil, aby odešel do Švýcarska a tajně zveřejnil své portréty alžírských žen v L'illustré. Časopis otiskl šest fotografií doplněných textem Charlese-Henriho Favroda.^[7] Tyto fotografie vynesly v roce 1966 Garangerovi Niépceovu cenu. V roce 1984 na základě této série vydal knihu La Guerre d'Algérie vue par un appelé du contingent, která však zůstala bez povšimnutí.

V roce 1964 vydal se svým přítelem Rogerem Vaillandem dokumentární zprávu o pohřbu Palmira Togliattiho v Římě. V roce 1966 odešel za peníze, které získal díky Niépcově ceně^[8] do Československa, na druhou stranu železné opony. Od té doby Marc Garanger putoval a fotografoval stále dál na východ, pracoval téměř ve všech republikách bývalého SSSR, až po Jakutsko.

V letech 2003 a 2004 spolupracoval s kambodžským humanitárním sdružení lékařů La Chaîne de l'espoir, kteří operují děti nemocné se srdečními chorobami.

V roce 2004 se s reportáží pro Le Monde vrátil do Alžírska, aby znovu navštívil lidi a místa, které fotografoval před čtyřiceti lety.^[9]

V roce 2005 dokumentoval odjezd posledního cestujícího v domově imigrantů Rhin et Danube (Rýn a Dunaj), v Lyonu, v umělecké rezidenci.^[10]

Významně se angažoval ve vývoji Unie profesionálních fotografů (UPP) a stál u zrodu uměleckého spolku Société des auteurs des arts visuels et de l'image fixe (SAIF).^[11]

Zemřel 28. dubna 2020 v Lamblore, bylo mu 84 let.^[12]

Nejznámější jsou jeho fotografie alžírských žen pořízené v 60. letech.^[13]^[14] V roce 1966 získal francouzské fotografické ocenění Prix Niépce.^[15]

Ceny a ocenění

1966: Prix Niépce^[15]
1997: Prix de la Société de géographie Alexandre de La Roquette
1997: Prix François Sommer de la Fondation de la chasse et de la nature
2010: Prix du New York Photo Festival^[16]

Veřejné sbírky

Díla Marca Garangera jsou součástí následujících veřejných sbírek:

Výstavy

Výběr výstav:

1970, Femmes algériennes, Maison de la Culture du Havre.
1971, 54 photographies, Fnac-Étoile, Paříž.
1981,
- Turkmènes, Fnac-Forum, Paříž.
- L'Oiseleur, Galerie Canon, Paříž.
- Guerre d'Algérie/Révolution algérienne. Rencontres d'Arles.
1982,
- Femmes algériennes 1960, Fondation nationale de la photographie, Lyon.
- FNAC-Montparnasse, Galeries Canon à Genève et à Amsterdam.
1983,
- Guerre d'Algérie, Douchy-les-Mines
- Vous avez dit rural ?, BPI, Centre Georges Pompidou
- Contemporary European Portraiture, Northlight Gallery, Arizona
1984, Vie quotidienne des femmes en Algérie dans les années 1960, Saint-Quentin-en-Yvelines
1985, La Famille à Valence, C.R.A.C. de Valence.
1986, Marc Garanger, Château d'eau de Toulouse
1989, Louisiane, Fondation Cartier, pour Kodak.
1992
- Regards vers l'Est, Galerie Picto-Bastille, Paříž,
- De la Bohème à la Sibérie, La Halle au blé, Saint-Malo
- Slovaquie, Institut français de Bratislava
1993, Rêves d'Est, rêves d'Ouest, Galerie Lab'Distribution, Paříž.
1994, Carnets Sibériens, Mairie de Saint-Ouen-l'Aumône
1995, Identita e Alterita Femmes algériennes 1960 Biennale di Venezia,
1996, Taïga, terre des Chamans, Passage de Retz, Paříž
1997,
- Esprits et Chamans de la Taïga
- Musée Chasse et Nature, Paříž. Nancy, Toulon, Angers, Brest, Verneuil-sur-Avre
- Le devoir de mémoire, Femmes algériennes 1960, Rencontres d'Arles
- Aragon, le mouvement perpétuel, Femmes algériennes 1960, (collective), Fête de l'Humanité
1998, Police Pictures au Museum of Modern Art de San Francisco Femmes algériennes 1960, (collective)
2000,
- Femmes algériennes 1960, Musée de la photographie de Thessalonique, Grèce
- Algérie 1960–1961 – Femmes algériennes / La Guerre d'Algérie vue par un appelé du contingent, Théâtre de l'Agora d'Évry
2001,
- Femmes algériennes 1960/ La Guerre d'Algérie, 7 0FF Nice
- Esprits et chamans de la Taïga, Saint-Ouen-l'Aumône
2002,
- Femmes algériennes 1960/ La Guerre d'Algérie, Chilly-Mazarin, Fleury-Mérogis, Toulouse
- Afrique de l’Ouest, le passé au quotidien ICRONOS, Bordeaux
2003,
- Veil (collective), Royaume-Uni
- Russie, Librairie Le Globe, Paříž
2004, Photographier la Guerre d’Algérie, (collective), Patrimoine photographique, Hôtel de Sully
2005, Guerre d’Algérie, Femmes algériennes 1960, Tampere, Finsko
2006,
- Préaux, 108 portraits des villageois devant leurs maisons, Abbaye de Sainte-Gauburge, Écomusée du Perche, Saint-Cyr-la-Rosière
- 23. Sommet Afrique-France à Bamako.
- Projection: Retour en Algérie pour les Gens d’images, MEP
2007, exposition Ideqqi, art de femmes berbères, Musée du Quai Branly.
2008, exposition Ideqqi, Musée de la Civilisation à Québec. 9 portraits de femmes berbères tirées en 2,25×2,25 m
2009, Projection: Russie pour les Gens d'images
2010, Les Arbres remarquables de la forêt de Senonches, Rémalard

Publikace

Výběr:

1965: Togliatti, L'Unita, Řím.
1980: Turkmènes, ed. Arthaud.
1982: Femmes algériennes 1960, ed. Contrejour.
1984: La Guerre d’Algérie, vue par un appelé du contingent
1989: Louisiane, entre ciel et terre, texte de Yves Berger, ed. Contrejour.
1989: Strasbourg, cœur des rencontres, texte de Theodore Zeldin, Telling Éditions, pour le Conseil de l’Europe.
1990: Femmes des Hauts Plateaux, Algérie 1960, texte de Leïla Sebbar, ed. La Boite à Documents.
1992: Regards vers l'Est, ed. SP Métal, Paříž.
1993: Carnets Sibériens, texte de Jean-François Bouthors
1997: Taïga, terre de chamans, texte de Roberte Hamayon, légendes de Catherine Garanger, Imprimerie nationale (Prix François-Sommer)
2003: Russie, visages d’un empire
2005: L’Étranger, ed. Bleu-Autour
2005: Images d’un village percheron, Préaux et les Préaliens, Écomusée du Perche, Saint-Cyr-la-Rosière.
2007: Marc Garanger, retour en Algérie, avec Sylvain Cypel, ed. Atlantica.

Filmografie

Výběr filmů:

1988: Regard sur la Planète, 54 000 photographies de Marc Garanger, Laserdisc, ed. Futur-Vision, Paříž.
1989: Louisiane, entre ciel et terre, texte de Yves Berger, Laserdisc, ed. Futur-Vision.
1991: Vallée de la Mort, Las Vegas et le Grand Canyon, Laserdisc, ed. Futur-Vision.

1996: Taïga, terre des Chamans, avec Catherine Garanger, 52 min, France 3 – ADR Productions.
1999: Ako Senze, les rois dans la République de Côte d’Ivoire, avec Claude-Hélène Perrot, 52 min. CNRS, vysíláno na TV5 Afrique.

2001: Abandonnez-nous, parole de Georges Niangoran Bouah, 26 min, vysíláno na TV5 Afrique.

Odkazy

Reference

V tomto článku byl použit překlad textu z článku Marc Garanger na anglické Wikipedii.

↑ Archived copy [online]. [cit. 2017-02-26]. Dostupné v archivu pořízeném z originálu dne 2017-03-27. (anglicky)
↑ « Interview de Marc Garanger », Artsenal, Conseil général Eure-et-Loir 2013.
↑ Frédérique Chapuis, « Mort de Marc Garanger, le photographe de la guerre d’Algérie », Télérama, 30. 4. 2020.
↑ Jean Dieuzaide, « La photographie synonyme de réalité, le témoignage de Marc Garanger » Archivováno 1. 7. 2020 na Wayback Machine., Le Château d’Eau, 3 juin 1986.
↑ Michel Guerrin, « Deux visages de l'Algérie , Le Monde, 19. 12. 2000.
↑ Camille Sarret, « Portraits de femmes algériennes : « Elles m’ont foudroyé du regard » », TV5 Monde, 20. 12. 2012.
↑ ^a ^b Françoise Denoyelle, « Marc Garanger », À l’Œil, 30. 4. 2020.
↑ « Les lauréats du Prix Niépce depuis 1955 », Société des gens d’images, 7. 5. 2015.
↑ Camille Sarret, « Portraits de femmes algériennes : « Elles m’ont foudroyé du regard » », TV5 Monde, 20. 12. 2012.
↑ « Voyage à Rhin et Danube » Archivováno 1. 7. 2020 na Wayback Machine., Musée de l’histoire de l’immigration, consulté le 28. 4. 2020.
↑ « Hommage à Marc Garanger », Union des photographes professionnels, 30. 4. 2020.
↑ Portraits de femmes algériennes: « Elles m’ont foudroyé du regard » (francouzsky)
↑ NAGGAR, Carole. Women Unveiled: Marc Garanger's Contested Portraits of 1960s Algeria [online]. Dostupné online. (anglicky)
↑ ESTRIN, James. Unwilling Subjects in the Algerian War [online]. 14. 5. 2010. Dostupné online. (anglicky)
↑ ^a ^b « Les lauréats du Prix Niépce depuis 1955 », Société des gens d’images, 7. 5. 2015.
↑ « Marc Garanger and NYPH10 », New York Photo Festival, 20. 5. 2010.
↑ Jean Dieuzaide, « La photographie synonyme de réalité, le témoignage de Marc Garanger » Archivováno 1. 7. 2020 na Wayback Machine., Le Château d’Eau, 3. 6. 1986.

Externí odkazy

Oficiální stránky

[1] Archived copy [online]. [cit. 2017-02-26]. Dostupné v archivu pořízeném z originálu dne 2017-03-27. (anglicky)

[2] « Interview de Marc Garanger », Artsenal, Conseil général Eure-et-Loir 2013.

[3] Frédérique Chapuis, « Mort de Marc Garanger, le photographe de la guerre d’Algérie », Télérama, 30. 4. 2020.

[Dieuz2-4] Jean Dieuzaide, « La photographie synonyme de réalité, le témoignage de Marc Garanger » Archivováno 1. 7. 2020 na Wayback Machine., Le Château d’Eau, 3 juin 1986.

[Monde-5] Michel Guerrin, « Deux visages de l'Algérie , Le Monde, 19. 12. 2000.

[TV5-6] Camille Sarret, « Portraits de femmes algériennes : « Elles m’ont foudroyé du regard » », TV5 Monde, 20. 12. 2012.

[alœil-7] Françoise Denoyelle, « Marc Garanger », À l’Œil, 30. 4. 2020.

[Niépce2-8] « Les lauréats du Prix Niépce depuis 1955 », Société des gens d’images, 7. 5. 2015.

[TV52-9] Camille Sarret, « Portraits de femmes algériennes : « Elles m’ont foudroyé du regard » », TV5 Monde, 20. 12. 2012.

[10] « Voyage à Rhin et Danube » Archivováno 1. 7. 2020 na Wayback Machine., Musée de l’histoire de l’immigration, consulté le 28. 4. 2020.

[11] « Hommage à Marc Garanger », Union des photographes professionnels, 30. 4. 2020.

[12] Portraits de femmes algériennes: « Elles m’ont foudroyé du regard » (francouzsky)

[13] NAGGAR, Carole. Women Unveiled: Marc Garanger's Contested Portraits of 1960s Algeria [online]. Dostupné online. (anglicky)

[14] ESTRIN, James. Unwilling Subjects in the Algerian War [online]. 14. 5. 2010. Dostupné online. (anglicky)

[Niépce-15] « Les lauréats du Prix Niépce depuis 1955 », Société des gens d’images, 7. 5. 2015.

[16] « Marc Garanger and NYPH10 », New York Photo Festival, 20. 5. 2010.

[Dieuz-17] Jean Dieuzaide, « La photographie synonyme de réalité, le témoignage de Marc Garanger » Archivováno 1. 7. 2020 na Wayback Machine., Le Château d’Eau, 3. 6. 1986.

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]